Paris / Saint-Barth / New York / Le Périgord
J’y pense déjà depuis pas mal de temps… Quitter Paris et partir vivre ailleurs. Pourquoi pas à la campagne. Mais quelle idée pour une parisienne bien implantée dans la vie trépidante qu’offre cette capitale pleine de surprises.
C’est ce voyage à Saint-Barth qui a tout chamboulé. J’y ai passé 6 mois merveilleux à monter le blog DailySaintBarth.com et à profiter pleinement de la vie. Cette île préservée, bling-bling seulement quelques jours dans l’année, est un havre de paix entouré de plages paradisiaques.
Tous les matins, je vois la mer depuis ma terrasse qui est devenue mon bureau et le soir, les tortues viennent manger les croquettes du chat que je garde. Tableau on ne peut plus idyllique 😉 Elles sont partout ces drôles de tortues et provoquent des embouteillages lorsqu’elles traversent tranquillement la route.
La vie à St-Barth est un savant mélange de luxe et de « roots ». Il faut très vite adopter le style Gypset, terme consacré par la gypsetteuse Julia Chaplin, celui des nomades chics qui vont nus pieds de yachts en yachts.
Mes robes branchouilles et graphiques, parfaites pour les soirées parisiennes, sont à St-Barth un sérieux handicape. Heureusement, j’ai rencontré la créatrice Lolita Jaca et je vais faire une razia dans sa boutique à Gustavia l’après-midi même. À moi les jolies tenues légères et bohèmes à porter aussi bien sur la plage avec des sandales en cuir que dans les dîners avec des Louboutin. 35° tous les jours, il faut dire que la chaleur joue beaucoup sur nos choix vestimentaires…
Comme j’étais invitée au vernissage de JCDC à la Galerie de l’Eden Rock, en présence de l’artiste et d’invités de marques, je me suis mis la pression pour ne pas avoir l’air cloche. Et quelle lumineuse idée j’ai eu, car me voilà photographiée par Jean-Charles de Castelbajac au côté de Læticia Hallyday et Alexandra Golovanoff. Un garçon en smoking boit du champagne pieds nus. Normal, vous êtes arrivés à St-Barth.
Ça c’est pour la partie bling-bling, mais ce qui surprend à St-Barth, c’est cette nature sauvage et omniprésente, la couleur turquoise de la mer, l’eau transparente qui laisse entrevoir des poissons multicolores et les petites routes en terre qui traverse l’île. Les habitants tiennent à ce mode de vie très authentique et en sont les fiers gardiens.
Je ne peux plus me passer de ma baignade quotidienne à Saline, la dune qu’il faut grimper pour accéder à la plage me paraît chaque jour plus facile à franchir.
Je prends de l’énergie, je perds tous mes kilos superflus, je suis en super forme, j’observe les poissons à travers mon masque chaque semaine, je fais du paddle et je rejoins mes nouveaux amis au Sayolita, un petit bar de surfeurs où tous les jeunes de Saint Barth se rejoigne pour prendre l’apéro. Le blog marche bien, mon travail est fini, mais une autre proposition se présente. Pourquoi ne pas rester…
J’ai bien failli m’y installer, au paradis. Mais sur un coup de tête, je décide de repartir à Paris. J’ai un projet qui me tient à cœur, monter mon restaurant – épicerie fine, pour faire partager mon carnet d’adresse gourmand patiemment récolté durant toutes ces années. C’est peut-être le moment de me lancer. Je suis en pleine forme, gonflée à bloc, j’ai fait le plein le plein de bonnes énergies.
Une dernière étape un peu folle me tient à cœur avant de rentrer : passer une semaine seule à New York, histoire de me réacclimater à la ville. La bonne excuse ! Quelle excitation quand mon avion survole Manhattan de nuit. On touche presque le haut des gratte-ciels et je sens une excitation phénoménale monter en moi. Je n’ai pas de programme, à part d’aller où le vent me porte. Promis, je vous raconterai dans un futur billet le détail mes aventures. Il faudra me croire sur parole car j’ai perdu mon iPhone au retour dans un taxi parisien…
Quelques bribes publiées sur Instagram sont les seuls vestiges photographiques de ce merveilleux séjour. Heureusement, j’ai toute ma tête, remplies de souvenirs et de bonnes adresses. Les rooftops hallucinants, les restaurants, les clubs, les lieux insolites, les rencontres inoubliables, Soho, Central Park, Brooklyn, Alphabet city… La ville qui ne dort jamais porte bien son nom. J’ai du dormir 4 heures par jour, et quel bonheur, quelle énergie ! Maintenant, j’ai un nouveau rêve : revenir un jour vivre à New York.
De retour à Paris, je ne tiens pas longtemps, 3 ou 4 mois. La nature me manque, l’espace aussi. La ville me semble grise, je la connais par cœur, j’ai envie d’autre chose. Paris je t’aime, mais Paris je te quitte… Pas pour New York. Ça y est, c’est décidé, je vais m’installer dans le Périgord !
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